Après avoir défini ce qu’est le Cloud Computing dans un précédent article que vous pouvez lire en cliquant ici, nous vous avons préparé un panorama du marché et des acteurs du Cloud, qui constituera la deuxième partie de notre dossier sur l’informatique
Chiffres clés du marché du Cloud :
IaaS (Infrastructure as a Service), PaaS (Plateforme as a Service) & SaaS (Software as a Service)
L’IaaS, le PaaS et le SaaS correspondent à trois modèles de techniques différentes d’utilisation de Cloud Computing. Chacun de ces modèles joue un rôle bien spécifique :
L’IaaS correspond à la partie infrastructure du Cloud. Le fournisseur ne possède qu’un socle d’infrastructure informatique virtualisé, distribué et capable de répondre aux exigences de mise en production des applications d’entreprise. Le DSI garde donc la main sur les applications, la maintenance etc.
L’avantage de ce modèle de déploiement réside dans le développement d’applications d’une entreprise sans avoir à se soucier d’un quelconque datacenter, de provisionner des serveurs ou de gérer leurs infrastructures. L’utilisateur peut implémenter son Cloud soi-même.
L’IaaS est le mode de déploiement qui connait une croissance de 43,7 % et a généré 9 milliards de dollars en 2012.
Le PaaS est un modèle qui se « pose » sur l’IaaS ; il permet aux entreprises clientes de maintenir ses applications et permet au fournisseur Cloud le maintien de la plateforme d’exécution de ces applications : le matériel du serveur, les logiciels de base et l’infrastructure. Le PaaS regroupe la partie développeur et système du cloud computing. Elle propose des fonctions de base, afin que le développeur ne doive pas se soucier de la gestion des utilisateurs ni des disponibilités. L’avantage de ce mode de déploiement est de permettre au client d’accéder rapidement au service Cloud en leur laissant la maîtrise des applications.
L’IaaS et le SaaS sont beaucoup plus développés que le PaaS qui ne représente que 1,2 milliards de dollars sur le marché en 2012 selon Gartner.
Le SaaS représente le plus haut niveau de délégation des responsabilités. Le fournisseur du Cloud délivre un produit finit comme par exemple un ERP, un CRM etc.
L’utilisateur final n’a besoin d’aucune compétences informatique afin d’accéder via une interface aux applications de l’entreprise, hébergées sur un environnement sécurisé. Une entreprise accède à une application en mode hébergé sans avoir à se préoccuper ni de plate-forme d’infrastructure ni de la plate-forme logicielle, l’utilisateur achète donc une prestation qu’il consomme à la demande en fonction de ses besoins réels. Prenons Microsoft en exemple, il développe ses services en mode SaaS avec Exchange Online, SharePoint Online, Linc Online ou Dynamics CRM Online.
Ce mode de déploiement représente une évolution de 38% en 2012 pour 712 millions d’Euros issus du SaaS d’après la chambre patronale du secteur & IDC et un chiffre d’affaires moyennant les 1,2 milliards de dollars en 2012.
Le Cloud Computing est une solution qui fournit un espace dans lequel il est possible de placer virtuellement des infrastructures serveur ou réseau, des plateformes de développement ou d’exécution etc , il existe différentes typologies du Cloud :
Le Cloud Privé est la typologie de Cloud la plus répandu ; 73% des Clouds déployés dans les entreprises sont des Clouds privés selon en 2013 selon Gartner. Ce dernier peut se déployer sous deux formes distinctes :
Le Cloud communautaire, comme son l’indique est utilisé par plusieurs organisations qui ont des besoins communs. Le Cloud communautaire peut héberger une application métier très spécialisée, mais commune à plusieurs entités, qui décident de fédérer leurs efforts en construisant un cloud pour l’héberger et la gérer.
Cloud public
Le Cloud public est accessible depuis Internet et géré par un prestataire externe ; l’avantage de ce Cloud est que les ressources peuvent être partagées entre plusieurs entreprises, parfois même concurrentes.
Cloud hybride ou mixte
Le Cloud hybride ou mixte associe l’utilisation, pour une même entreprise, d’un Cloud privé et d’un Cloud public.
Le Cloud Computing est devenu le sujet brûlant du moment. Il permet aux entreprises de bénéficier d’avantages compétitifs qui leur permettront de se démarquer de la concurrence. Toutefois, malgré une évolution permanente, quelques préoccupations subsistent, notamment sur la sécurité des données. La CNIL s’est penché sur le sujet, afin de garantir « un haut niveau de protection aux données personnelles tout en tenant compte des enjeux économiques liés au Cloud computing » et de répondre aux craintes des consommateurs. Retrouvez ces conseils en cliquant ici.